ADDITION.
Que de citations j’eusse pu faire, et quelle étendue j’eusse pu donner au
développement des considérations qui font le sujet de ce petit ouvrage, si
j’eusse voulu prendre la peine de détailler mes propres observations, et de
rechercher, dans tous les ouvrages publiés sur cette matière, la citation des
faits recueillis, qui ont aussi contribué à fixer mes idées sur cet objet ;
enfin, si j’eusse voulu y sacrifier le tems que ces recherches exigeaient ! Mais
cela ne m’a point paru nécessaire, parce que ceux de mes lecteurs qui sont
susceptibles de prendre intérêt à ces grandes considérations, connaissent sans
doute aussi très-bien tout ce qui a été observé à cet égard, et cela suffit.
J’ajouterai seulement ici quelques observations particulières et quelques
citations importantes, auxquelles je crois convenable de donner attention pour
juger les propositions que j’ai établies.
Quant à l’élévation graduelle des parties découvertes du globe, c’est-à-dire, de
celles qui ne sont point enfoncées sous les eaux, élévation dont j’ai parlé (p.
17 et 18), et dont j’ai assigné la cause, elle est attestée par un grand
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